Etoile
Message Divin

Message extrait du livre
Sananda « Transformation Planétaire »
Dernier Concile – Tome 7
Transmis par Pascale Arcan
Editions HELIOS


La Permission

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Etoile Il n’est pas utile de me présenter de suite car vous aurez tôt fait de me reconnaître sous mes airs habituels et avec mes mots de toujours.

         Je ne suis rien d’autre que moi-même et j’essaie de tout temps de m’imprégner de ce que je suis pour le réaliser, le vivre et en faire l’expérience dignement. Je suis donc ce que je suis et je tiens à le rester de toute éternité. Je ne suis pas loin de vous mais au contraire tout proche, comme un père qui surveille son enfant, comme une mère qui cajole son bébé. Je suis dans votre aura comme dans votre corps entier et je suis dans l’impermanence des choses, au-delà de l’intemporel et bien plus encore. Je suis l’avènement et la finalité à la fois, mais je ne perds pas des yeux une seule seconde de vie, qu’elle se trouve sur un paradis galactique ou sur un soleil où l’enfer peut être vécu ainsi.

         Je ne me comporte pas en voyeur mais plutôt en contemplateur et je signe de la main tous les ouvrages que vous confectionnez pour moi, comme tout ceux qui sont encore en cours d’ébauche. Je me tiens à l’arrière comme au premier plan, puisque je suis partout à la fois et bien plus encore. Je suis une étincelle de votre compréhension, un doux mélange de certitudes et de doutes à la fois. Mais c’est la foi qui vous fait vous rapprocher de moi et vous mettre à l’unisson de mes battements de cœur. Je ne perds rien de ce qu’il se passe aux confins des univers comme je sais parfaitement ce qu’il y a dans votre poche. En vérité, je suis partout et l’on me dit omniprésent et omnipotent, mais qu’est-ce que la puissance quand j’habite toute chose et que je suis tout ce qui existe ici ou là-bas. J’ai donc d’incroyables facultés, vous pensez sans doute.

         Alors que je suis en train de parler de moi, je te décris toi aussi, cher enfant des étoiles, et te dis que ce que tu viens de lire parlait de toi et non de moi, celui que tu crois encore assis sur un trône, tel un vieux patriarche à la barbe blanche. Je parlais de moi et tu as cru que tu étais tout petit, bien infime créature au milieu d’un rêve dont tu aimerais parfois échapper. Mais je n’ai jamais cessé de me servir de tes yeux pour regarder ta propre création et je n’ai jamais prononcé d’autres mots que les tiens, qu’il soient cérémonieux ou bien vulgaires. J’ai contemplé à travers toi ta vie et donc la mienne. J’y ai vu des moments de grande tristesse et de souffrance, et j’ai souffert en même temps que toi. J’y ai vu tout un tas de choses qui te faisaient croire à ce que tu avais envie de croire et qui te maintenaient bien loin de ta véritable vie, de ce que je suis, de ce que tu es. Et j’ai vu aussi tant de beauté, tant de perfection dans tout ce que tu créais et tout ce que tu avais déjà imaginé pour concevoir un monde de 3D et y jouer un rôle de débutant ou parfois même de figurant. Et ainsi, j’ai pleuré avec toi et j’ai ri de nombreuses fois. Parfois, je me suis retourné pour regarder en arrière et m’apercevoir que j’avais beaucoup grandi, grâce à toi, et compris tant de choses de ta vie. Mais je suis aussi resté comme un enfant ébahi par tout ce qui m’entourait et tout ce que tu vivais en même temps que moi.

         Je ne peux donc plus dire que je ne t’ai jamais lâché la main puisque c’était la mienne qui était la tienne et qui l’est toujours et encore. Je suis donc bien toi, celui qui croit tout juste qu’il est moi et qui m’écrirait encore avec une majuscule, par respect, par humilité, et surtout pour faire la différence entre toi et moi, alors qu’il n’y en a jamais eu. Ainsi, tu n’es pas mon enfant et je ne suis pas le père. Ainsi, tu n’es pas un soldat de la lumière, puisque je ne suis pas le général en chef des opérations de l’univers. Ainsi tu n’es pas un simple ouvrier, puisque je ne suis pas le créateur, mais que c’est toi qui a façonné tous ces mondes. Je ne suis pas le sans nom, puisque tu en portes un. Je ne suis pas le tout, puisque tu es unique tel que tu es. Je ne suis pas la source puisque chacun peut venir s’abreuver à Qui tu es et que tu n’as jamais cessé d’utiliser toutes les réalités que tu as créées pour répondre à tous les besoins de tes frères. Je ne suis pas Dieu car si je l’étais tu le serais aussi et nous serions tous assis sur des promontoires, le sceptre à la main, dispensant la bonne parole et l’unique vérité.

         Tu vois, chère perfection, je peux tout de même te parler à l’oreille, parce que j’utilise tes mots et ta compréhension du moment pour me glisser en toi plus profondément, et anéantir tous tes doutes comme tes dernières réticences. Je te parle dans le creux de l’oreille pour te le dire à toi seul : « C’est toi Dieu et je ne suis qu’un simple humain ou du moins qui se juge comme tel ». Je suis celui qui travaille dix heures par jour pour subvenir aux besoins de sa famille. Je suis celui qui ne fait rien et qui profite de ton système pour se la couler douce. Je suis celle qui lave, repasse, range, cuisine, éduque et sourit lorsque son compagnon rentre saoul. Ce dieu-là a tant de problèmes. Je suis le jardiner, l’architecte mais pas le grand, l’unique. Je suis le convoyeur de fond et la grand-mère confiture. Mais pas Dieu en personne, même si c’est comme cela que tu m’as toujours appelé. Je ne suis rien de plus ni rien de moins que toi, uniquement toi. La seule différence, c’est que moi je le sais et que je n’ai jamais cessé d’y croire.

         Quel drôle d’expérience que tu as demandée à vivre ! Souvent, je t’entends maugréer et te plaindre de ta condition et parfois tu remercies le « ciel » de t’en sortir aussi bien. Alors, remercie-toi à toi et ne te tourne plus vers le ciel pour critiquer ta situation. Demande-toi pardon et laisse-toi penser que tout ce que tu as créé a sa raison d’être et que tu fais partie d’un film qui se termine à mesure que tes pas avancent dans l’acceptation et la reconnaissance de Qui tu es. Je ne peux donc pas te demander de tout croire mais juste de te souvenir que c’est toi Dieu et non moi, que tu crois si loin. Et que si tu explores une drôle d’existence, c’est que tu m’as entraîné à vivre une expérience en ta compagnie et non le contraire. Mais sache aussi que mon bonheur est grand parce que je vis cela avec toi et non le contraire. La seule différence est que j’ai gardé tout le souvenir de ce que tu es et pas toi. Même si tu commences un peu à retrouver la mémoire, tu as encore des difficultés à accepter que tu sois autre chose que le gars paumé qui se sait ou se sent un peu différent des autres. Mais n’oublie jamais que tout en étant Dieu lui-même, tu n’as pas fait le choix d’une vie différente que celle que tu comprends en ce moment. Mais aussi que tu conçois des milliers de vies ailleurs, et surtout différentes dans leur essence. Et dans toutes, tu es bien ce que tu crois que je suis : Dieu lui-même jouant avec l’une de ses créations.

         Mais, bien évidemment, cet instant précis est pour toi des plus précieux. Tu as créé cette belle planète aux couleurs du temps et tu viens assister à son baptême. Tu es un parrain entouré d’autres parrains et marraines qui viennent se pencher, comme des fées, sur le berceau de Shan, et lui souhaiter une longue et belle route dans la beauté de sa lumière. Une lumière non pas retrouvée, puisque elle sait depuis toujours Qui elle est, mais sa véritable splendeur.

         Pendant un moment elle a joué avec toi, le créateur, et t’a donné la permission de faire ce que tu voulais avec elle. Mais les règles du jeu étant ce qu’elles sont, la partie est terminée et tu as un gage. Tu dois l’aider à se maquiller, à se faire belle pour qu’elle puisse se sentir de nouveau luminescente et vibrante de beauté. Ce n’est pas que tu as perdu la partie mais juste que vous avez fait le choix qu’il n’y ait aucun perdant, aucun gagnant, mais que tous vous soyez de la fête, sa fête. Ainsi, penses-tu que j’aurais raté cette belle métamorphose pour ne vivre cela que de loin, depuis mon trône géant ? Certainement pas.

         Alors dieu/déesse que tu es depuis la nuit des temps, père/mère accompli que tu incarnes depuis toujours, source intarissable qui laisse couler la vie dans ton corps, nomme-toi et reprends ta place au sein de toute ta création, maintenant. Ainsi, tu sortiras de ton ombre et non de l’ombre. Tu envisageras la vie autrement qu’au travers des autres et tu « seras » enfin. Cesse de subir ton œuvre et prends la plus belle arme qui puisse exister pour te faire triompher de toutes tes limitations : l’Amour. Il est le seul qui puisse s’écrire avec une majuscule car il est la réalité d’où toute vie prend naissance. Il est au-delà de ce que tu nommes l’incréé et bien plus encore inaccessible pour toi. Mais quelle importance puisque tu peux le faire vivre, le goûter en toi ou le rejeter. L’Amour est toi aussi, comme je le suis.

         Et ainsi va la Vie, noble personnage qui s’est oublié au point de ne plus connaître son vrai nom, et de croire qu’il existe quelque chose de bien plus grand et bien plus haut, à qui il faut demander la permission pour vivre. Mais aujourd’hui je sais que tu as enfin compris, même si tu ne l’admets pas tout à fait entièrement.

         Je ne suis pas en haut ou en bas, car je ne suis rien d’autre que tu ne sois déjà. Alors, permets que je pose un genou à terre pour te remercier de toute la confiance que tu t’es donnée, de toutes les prières que tu t’es faites, de tout l’Amour que tu t’es envoyé, de tous les remerciements que tu t’es offert. Tu n’as jamais cessé de t’adresser à toi-même… vénérable maître de l’univers et bien plus encore…

         Je suis ce que tu es et je suis si heureux de l’être depuis la nuit des temps et pour l’éternité...

         Toi
Etoile
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