
« Je vais intervenir avec des énergies qui sont connues de notre hôte et mon message sera pour ceux qui ont décidé de vouer leur vie à la guérison des autres. Certaines personnes consacrent leur existence entière à panser les plaies physiques, psychologiques ou de l’âme, dans leurs secteurs de compréhension multiples. Je ne vais pas m’adresser ici à ceux qui travaillent dans une médecine conventionnelle et qui ne connaissent pas souvent les agressions irréversibles qu’ils commettent sur des corps d’une très grande fragilité, sans tenir compte de leur non savoir. Ceci restera dans le domaine de l’expérimentation au même titre que le font vos chercheurs exploitant la vie animale à des fins « scientifiques » mais qui, en aucun cas, n’ont de respect pour la Vie, quelle qu’elle soit.
Je désire m’adresser à ceux qui se donnent corps et âme pour soigner, de façon beaucoup plus subtile, les maux de ce siècle. Vous les appelez les magnétiseurs, énergéticiens, charlatans ou de toute autre manière, mais qu’importe. Ceux-là se sont mis au diapason de l’époque actuelle. A tous, je voudrais délivrer ce message : vous n’êtes plus dans une période statique. Tout est en mouvance et si vous restez sur vos acquis, vous ne parviendrez plus à être efficaces quand quelqu’un viendra vous demander secours. Il est donc évident que vous allez devoir vous enrichir d’une quelconque manière que ce soit sur les différentes méthodes ou formules de soins adaptées à de nouvelles thérapies.
Si, pendant un temps, il était suffisant de promener une main en conscience sur un corps en souffrance pour le soulager, maintenant ce n’est plus le cas. Vous allez devoir prendre en compte l’existence de l’âme et donc l’identité de celle-ci pour l’aider à donner une réponse au corps en difficulté qui la soutient. De ce fait, ce n’est pas un travail de psychologie que je vous demande mais un travail de très haute conscientisation en rapport avec la vibration de l’âme ou de l’Identité cosmique qu’elle représente. La partie du corps douloureuse sera en elle-même un indice pour connaître l’état dans lequel est l’individu qui vous demande de l’aide. Il va vous falloir expérimenter une très grande patience et avoir un sens aigu de l’intuition pour entrer en contact avec chaque âme ou Divinité qui se présentera à vous. Bien sûr, après, vous pourrez appliquer la méthode de travail adéquate que vous avez apprise ou simplement vous en remettre au Grand Tout pour qu’Il fasse, avec vous, l’œuvre de la guérison. J’insiste aussi sur le fait que chaque malade ne devra pas être pris en charge complètement par son thérapeute mais, qu’au contraire, il devra participer activement à son rétablissement.
La charge de travail que cela vous demandera ne doit pas pour autant vous donner envie d’augmenter vos tarifications de façon exponentielle. A ce sujet, je voudrais ouvrir une parenthèse et m’adresse toujours aux thérapeutes. Personne ne vous a jamais demandé de faire acte de pauvreté si bien que, je trouve, ou plutôt nous trouvons, illogique qu’aucun échange ne soit fait entre celui qui reçoit et celui qui donne. Ayant conscience que l’argent n’est qu’une énergie, vous devez la faire circuler au même titre que l’Amour que vous donnez ou que vous recevez. D’autre part, je m’adresse là à une autre catégorie de personnages se croyant imbus d’un savoir occulte et qui se font passer pour ceux qu’ils ne sont pas, se nommant maîtres ou d’une quelconque étiquette. Ils font croire à une supériorité de leur personne et demandent des honoraires à la « hauteur » de leur fonction. Je leur suggère de bien vouloir redéfinir exactement la position qu’ils pensent occuper, par rapport au reste de l’humanité dont ils sont et restent au service. C’est donc pour un juste équilibre que je me fais la porte parole aujourd’hui, entre les exagérations du rien ou du trop.
La santé, comme la vie, est le bien propre de chacun et il doit le rester dans le sens où celui qui se place dans un état de supériorité risque d’avoir besoin, très rapidement, de celui qui ne veut pas que l’on monnaye ses services. Alors essayez donc d’offrir la possibilité à ceux qui sont dans l’attente de recouvrer leur santé, le Service que le Sans Nom nous donne la joie d’expérimenter pour Lui. Je vous remercie d’avoir pris note de ce que je viens d’exprimer et vous souhaite tout le courage, toute la bonne volonté dont vous aurez besoin pour accomplir les miracles que vous pouvez d’ores et déjà faire, à l’image de notre Frère Bien Aimé.
Merci de votre collaboration et mes salutations. »
Kuan Yin